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CHRONIQUE INTERNETHISTORIENS & GEOGRAPHES No 400(APHG CAEN, Lycée Marie Curie Vire) (* secrétaire de la Régionale de Basse-Normandie) |
Depuis 1997, cet article sur
Internet
et ses usages
dans l’enseignement de l’Histoire, de la Géographie,
de l’Education civique témoigne
des activités multiples développées par nos collègues.
Nicole Mullier, Rob Chambers, Claude Robinot, Christophe
Dijoux, David Landry
ont été particulièrement sollicités
pour cette édition.
Une version actualisée de ce texte rédigé
en juin 2007 est disponible à http://aphgcaen.free.fr
Les sites ont été consultés avec
l’ADSL, quand le fournisseur d’accès fait son travail.
Les choix proposés
dans ce texte n’engagent ni l’association, ni la revue.
Les sites et les articles mentionnés
dans ce texte proviennent d’une veille documentaire régulière
ainsi que de la participation active à la liste H-Français
et aux forums Schoolhistory et SLN Geography... Les thèmes abordés
sont accessibles depuis le site Clioweb, un portail indépendant
dont
le contenu est l’aboutissement d’un double travail, individuel et collectif.
http://clioweb.free.fr
En cas d’erreur sur une adresse utiliser le cache de Google ou le site Internet Archive.
Eloge de la mutualisation. La gratuité sur le web (et dans les musées) ? Une " calembredaine soutenue par des hypocrites et des naïfs " selon Jean-Noël Jeanneney qui convoque Clemenceau et Léon Walras pour plaider en faveur d’un paiement direct par l’utilisateur (Le Débat n° 146). Les pionniers auront du mal à se reconnaître dans un tel point de vue. Les nombreux bénévoles dont le travail est vanté dans cette Chronique ont tous fait le choix d’un web indépendant, personnel ou associatif, en accès libre et gratuit. Ils mettent en avant des valeurs d’échange, de don et de mutualisation. Ils profitent rarement des frais de représentation et n’hésitent pas à puiser dans leur poche pour mettre leurs réalisations au service du plus grand nombre. " Peut-on faire confiance à Wikipédia ? " interrogent deux élèves-journalistes dans L’histoire n° 325. Cet article plutôt mesuré cite à nouveau " l’éloge de la dictature " à propos de Pétain (HG 393, 02/2006) et conclut sur la formation nécessaire de l’esprit critique. Dommage qu’une formulation maladroite à propos de " l’interactivité entre gens compétents " puisse être lue en contresens. Les lecteurs attitrés de la Chronique souriront, et se souviendront de Jean Texcier (conseil 14). Ils penseront à notre rapport ambivalent à la presse écrite et aux médias : nous avons besoin d’eux, mais nos propos y sont souvent déformés ; l’esprit critique doit donc être toujours en éveil. Un détail : il est aisé de critiquer les travers de Wikipédia. Mais sur le web, un erreur ponctuelle n’est pas figée par l’impression : elle peut être corrigée à tout instant. L’article de Roy Rosenzweig ( Can history be open source ?), dont une adaptation a été publiée dans cette Chronique, incite à dépasser la polémique, à interroger les motivations et les représentations des belligérants. Il invite surtout à inverser le questionnement : pourquoi les autres encyclopédies ne sont-elles pas en accès libre et gratuit sur le web ? Pourquoi l’école a-t-elle accepté d’être submergée par la " civilisation du rapport " (avec le risque de plagiat qui en résulte) ? http://clioweb.free.fr/debats/wikipedia.htm " The Cult of the Amateur: How
Today's Internet is Killing Our Culture ". " La lecture du livre est
implacable : au nom de l'ordre moral et des valeurs traditionnelles du
business bien-pensant, [Andrew Keen] démolit sans preuves et sans
imagination tout ce qui se joue sur le Web, ralentissant ainsi les discussions
sur les vrais problèmes " écrit le très actif Francis
Pisani sur " Transnets ", un blog très bien informé et très
réactif.
" Les effets pervers de la Toile ". Aristote n’est disponible sur le web que dans la traduction " partielle et parfois farfelue de Victor Cousin qui date de... 1838 " se lamente RP Droit (Le Monde des livres - 14/09/2007). La campagne de dénigrement dans les médias (" la barbarienumérique ", " l'erreur à haut débit ") exerce de vrais ravages dans l’opinion, y compris chez les élites intellectuelles où l’on voudrait parfois " débrancher l’école ". Bien sûr, la numérisation a radicalement changé la donne et peut mettre à mal le statut de certains professionnels... Mais beaucoup de critiques gagneraient en crédibilité si elles étaient davantage constructives et si elles ne confondaient pas l’outil et ses usages. Pour Marc Le Glatin (" Internet : un séisme dans la culture "), le danger majeur est ailleurs : dans l’intrusion et les atteintes permanentes à la vie privée, dans la généralisation du modèle marchand.
Trois pépites (gratuites) indispensables à tous ceux qui écrivent à l’aide du clavier : le dictionnaire des synomynes (CRISCO à Caen) ; le portail lexical du CNRTL, Lexilogos. http://tinyurl.com/25gv9z " Développer - Valider - Ouvrir " : le premier colloque francophone sur l’encyclopédie Wikipédia a eu lieu à la Cité des Sciences en octobre 2007. http://colloque.wikimedia.fr/2007/ La bibliothèque municipale de Rouen et l’université (Centre Flaubert) ont fait un travail considérable de numérisation des œuvres de Gustave Flaubert, y compris des brouillons successifs. Par contre, d’autres centres se sont longtemps contentés de scanner en mode image. Et on pourrait s’interroger sur les délais et les tarifs pratiqués par la reprographie dans certaines institutions : les chercheurs sont visiblement mieux traités chez nos voisins européens. http://flaubert.univ-rouen.fr/ La maîtrise de l'information : " Désengluons les élèves de la solitude des claviers, usons des pauses réflexives et de l’interaction pour leur permettre tout simplement de penser " écrit Odile Rascale (De l’étonnement, Dossier de l'Ingénierie éducative n° 57, avril 2007). http://tinyurl.com/yvxhre Arte +7 vient de mettre à disposition sur Internet, pendant une semaine, les programmes réalisés et diffusés par la chaîne publique. http://plus7.arte.tv/
Le croquis au bac. Avec une carte du mois sur " Les minorités aux Etats-Unis ", Jean-Paul Collicard poursuit son remarquable travail. Il y a croisé, pour les aires urbaines principales, les données " ethniques " disponibles et la mesure de la pauvreté. La dimension urbaine de ces minorités est mise en valeur, alors qu’elle est souvent absente dans les manuels. Une carte de la répartition des seuls Noirs changerait sans doute la représentation pour Chicago et Los Angeles. http://tinyurl.com/ypzdeq La page " Le croquis au bac "
regroupe l’ensemble des travaux réalisés par un groupe de
collègues. Elle continue de s’enrichir, et permet de faire comparer
en classe des choix graphiques parfois très diversifiés.
A lire les statistiques à la veille des épreuves, cette page
est connue des candidats.
L'enseignement des " questions vives " : lien vivant, lien vital, entre école et société ? Quelle est aujourd'hui la place des "questions socialement vives" et des sujets sensibles dans l'enseignement scolaire ? Dans la Lettre n° 27 de l’INRP, Agnès Cavet analyse le travail de trois équipes dirigées respectivement par Alain Legardez, Laurence Simonneaux, Benoît Falaize. Elle conclut : " La dernière décennie semble avoir amorcé une certaine évolution dans la direction prescrite par Chevallard : au plan des contenus scolaires, de nouveaux programmes revendiquent une volonté de plus grande ouverture de l'école sur le monde contemporain et incluent l'étude de questions vives ; au plan des formes didactiques, le " débat argumenté " est encouragé dans certaines disciplines. Parallèlement, la fécondité du thème de " l'enseignement des questions vives " dans le champ de la recherche en éducation témoigne sinon de la pleine réussite de cette ambition, du moins de l'intérêt qu'elle rencontre auprès des acteurs du système éducatif. Cependant, comme on a pu le percevoir tout au long de cette Lettre, l'enseignement des questions vives vient encore se heurter aux limites des formes scolaires traditionnelles… " http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/mai2007.htm " Survol de France " c'est
un site web créé par Benoît Marembert. La base, riche
aujourd'hui de plus de 5800 photographies aériennes, concerne plus
de 2000 lieux. Elle est alimentée régulièrement par
près de 400 pilotes amateurs ou professionnels. Toutes les photographies
sont géoréférencées, et accessibles à
partir d’un fichier kmz (Google Earth, Google Maps). La page d'accueil
propose une recherche directe par département, par lieu, par photographe…
La balance du commerce des EU ? C’est sur le site ESBR à la Maison blanche. Mais censuré par la liste noire établie à Toulouse pour le Ministère. http://www.whitehouse.gov/fsbr/international.html L’histoire des esclavages, Les caporaux de Souain (mars 1915), Résistants et Résistance, ces trois thèmes seront traités dans la prochaine chronique. http://clioweb.free.fr Des outils pour l’Histoire - DIE n° 56, déc 2006. http://tinyurl.com/2jcjwd La lettre de Guy Môquet
permettra
d’ajouter un paragraphe au chapitre de Term ES-L. Et d’interroger le choix
des symboles (Jean Moulin ? Guy Môquet ? Marc Bloch ?), les relations
complexes
entre histoire enseignée et politique (pourquoi cette insistance
sur la " jeunesse " ? quel âge le général de Gaulle
avait-il en 1940 ?), la place de la lecture distanciée et critique...
Sans oublier l’éventail des attitudes adoptées par les professeurs
et les inspecteurs, en 2007, face à une injonction politique fortement
médiatisée. Des politiques qui n’ont pas souhaité
participer à l’ouverture de la CNHI. http://clioweb.free.fr/dossiers/39-45/resistants.htm
CNRD 2008 : " L'aide aux
personnes persécutées et pourchassées en France pendant
la seconde guerre mondiale : une forme de résistance ". http://www.education.gouv.fr/bo/2007/17/MENE0700866N.htm
Une brochure est adressée à tous les établissements. Elle comporte une bibliographie et des conseils pour la préparation du Concours. Le site de la Fondation de la Résistance propose des dossiers thématiques (la Résistance allemande …), une rubrique " actualité pédagogique " (Guy Môquet et les résistants fusillés)… Pour de plus amples renseignements, consulter http://www.fondationresistance.org Femmes dans les Ghettos (
CR Nicole Mullier)
En septembre 1939, après l’invasion de la Pologne, les nazis enferment la population juive dans des ghettos (il y en aura plus de 400 à l’Est). Le film montre Anna Semionovna, un médecin enfermé dans le ghetto de Berditchev (Ukraine). Elle écrit à son fils. Elle a le pressentiment que les nazis vont l’assassiner : " nous sommes tous condamnés à mort sans laisser de traces". Edith Gricman et Isabelle Choko, qui ont vécu à Lodz, la Manchester polonaise, ont ensuite témoigné. En 1940, Edith Gricman, qui a 19 ans, doit aller vivre dans le quartier misérable de Baluty à Lodz. Ce ghetto abrite 160 000 personnes, avec une bibliothèque, un théâtre, une salle de concerts, une école, un lycée, un hôpital. Elle s’y marie : " on avait envie de vivre ", précise-t-elle. Par la suite, Chaïm Rumkowski, le président du Conseil juif, met la main d’œuvre juive au service des Allemands. Un travail contre une soupe. Le ghetto est "liquidé " en août 1944. Isabelle Choko, fille unique d’un couple de pharmaciens, doit également aller vivre dans le ghetto. Par une radio clandestine, sa famille apprend l’écrasement de celui de Varsovie (avril 1943). Les nazis ferment l’école et imposent le travail à partir de 12 ans. Ils invitent à aller " travailler en Allemagne ". Ils " sélectionnent " les enfants, les vieillards, les malades... Mère et fille essaient, en vain de se cacher. Isabelle a 15 ans lorsqu’elle arrive à Auschwitz en août 1944. Lucie Cytryn-Bialer lit un poème
de son frère Abraham, mort à Auschwitz : " Si je ne trouve
pas un crayon, j’écrirai avec mon sang pour les générations
futures ".
" Auschwitz through the lens
of the SS ". En septembre, l’Holocaust Memorial Museum a mis en ligne
un
album de photographies prises par Karl Höcker, l'adjoint
de Richard Baer, le dernier commandant d'Auschwitz. La presse, en Allemagne
et en Autriche, a présenté ces clichés ; la lecture
(gratuite) de la presse en ligne en fait foi, contrairement à ce
que laisse entendre un article du Monde (25/09/2007). Le graphiste
y a tronqué la photo 98 : la jeune femme de gauche a disparu, mais
pas ses genoux !! http://clioweb.free.fr/camps/hocker.htm
L’ensemble
des adresses, actualisées : http://aphgcaen.free.fr/chronique/academies.htm
Daniel Arasse. Le colloque, organisé à l’ENS en juin 2006, voulait rendre hommage à l’historien de l’art disparu prématurément en 2003. " Si la plupart de ses recherches portaient sur l’Italie du XIV au XVIème siècle, Daniel Arasse s’est aussi intéressé à la Hollande du XVIIème siècle, à la France du XVIIIème et, plus récemment, à divers artistes contemporains. Une telle diversité procède d’une curiosité toujours en éveil et d’une insatiable envie de connaître et de comprendre, mais on perçoit dans ses écrits une profonde unité, sous-tendue par une évidente cohérence intellectuelle : l’analyse a pour ressort ce qui arrête le regard et sollicite la sagacité de l’observateur ". Les enregistrements sont disponibles sur le site Diffusion des savoirs à l’ENS. http://www.diffusion.ens.fr/index.php?res=cycles&idcycle=293 Histoire@Politique est une revue exclusivement électronique dirigée par Jean-François Sirinelli. Chaque numéro (trois par an), est composé d'un dossier thématique et de différentes rubriques parmi lesquelles " Sources ", " Pistes et débats ", " Portraits et témoignages "... Le premier numéro comporte un dossier " Les femmes et le pouvoir ", avec une introduction et un article sur " Les premières femmes au Gouvernement (France, 1936-1981) " rédigés par Christine Bard. Les prochains dossiers porteront sur " Le pouvoir politique et l'histoire " (n° 2), " Sorties de guerre au XXe siècle " (n° 3), " La politique à la fleur de l'âge " (n° 4), " Mai 68 dans le monde " (n° 5). Sabine Jansen, la rédactrice en chef, accueille vos propositions de contributions ou vos commentaires. " The First Total War. Napoleon's Europe and the Birth of Warfare as We Know It ", l’ouvrage de David Bell a été analysé de manière critique par quatre universitaires (Jeremy D. Popkin, Annie Jourdan, Jeremy Black, Howard G. Brown) pour la liste de diffusion H-France. L’auteur riposte énergiquement dans un message du 13 septembre. Cet échange vif avait été précédé de comptes rendus croisés sur " Violence et Révolution : Essai sur la naissance d'un mythe national " le livre de Jean-Clément Martin. https://lists.uakron.edu/sympa/arc/h-france/2007-09/mail3.html Voir aussi, sur le même site,
la lecture critique de Howard G. Brown, " Ending the French Revolution:
Violence, Justice, and Repression, from the Terror to Napoleon " par Bernard
Gainot.
Hérodote - 126 : Géopolitique de la langue française. http://www.herodote.org Le cartable de Clio n° 7 : cinéma et histoire enseignée - La didactique en France Mappemonde - 86 : London: a life in maps - La Réunion - http://mappemonde.mgm.fr Cybergéo : Atlas interactifs sur Internet - http://www.cybergeo.eu/ Espaces-Temps : L’archipel français - Archives de la planète. http://espacestemps.net/ L'histoire : Londres et l’esclavage - Menestrel - http://www.histoire.presse.fr/ Cercles : Londres, du grand incendie au Blitz. http://www.cercles.com/ Les Cahiers pédagogiques : L’école maternelle - http://www.cahiers-pedagogiques.com/
Blois 2007 : " L’opinion ". Les
conférences et débats qui ont eu lieu à la Halle aux
grains sont disponibles en ligne.
FIG 2007 : 2008 - " Guerres et conflits ". http://fig-st-die.education.fr/ Calenda, " le calendrier des sciences sociales " : http://calenda.revues.org/ Cafés Géographiques. http://www.cafe-geo.net/ CVUH : " La fabrique scolaire
de l’histoire " http://cvuh.free.fr
" On apprend à lire à l’école. On n’apprend pas à voir ". La formule, utilisée par Pierre Rosenberg dans un plaidoyer en faveur d’une Agrégation d’histoire de l’art, ou du moins " une forte option " en Lettres ou en Histoire, est frappante. Mais elle est fausse. Fausse pour la Renaissance enseignée au collège et au lycée. Fausse pour l’exemple de Chartres dont elle méconnaît l’utilisation dans l’option " histoire des arts ". (Véronique de Montchalin Chronique n° 388, Cécile de Joie, n° 395). Ce propos illustre un travers récurrent et lassant dans la presse écrite : à lire certains articles, rien n’est enseigné, tout est oublié, méconnu ou délibérément caché. Pourquoi ne prend-on pas le temps d’enquêter sur ce qui se passe réellement dans les classes, avec ou sans ordinateur ? L’article aurait pu aussi s’interroger sur les conditions de l’accès au Louvre. Les enseignants, qui ne peuvent plus depuis 2004 utiliser leur carte professionnelle, n’ont-ils pas un rôle essentiel de passeurs ? La situation de l’histoire de l’art est paradoxale dans les médias. Les chaînes de télévision, publiques ou privées, ne lui réservent qu’une portion congrue, à des horaires impossibles. Pour l’instant, c’est souvent France-Culture qui fait le travail. Par exemple, cette radio a diffusé " Histoires de peintures ", 25 émissions passionnantes du regretté Daniel Arasse. Pour voir les tableaux commentés, il faut acheter le livre (avec cd) paru chez Denoël. Ou bien se servir du Web Gallery of Art, qui reproduit aussi l’Annonciation de Francesco del Cossa que Daniel Arasse commente pour la présence d’un escargot dans son ouvrage " On n’y voit rien " (Denoël ou Folio). Une astuce, pour éviter d’avoir à taper le nom (anglais) d’un artiste : utiliser l’index alphabétique ; la mise en forme y est frustre, mais en deux clics, on accède à l’artiste recherché. On ne dira jamais assez la dette des enseignants à l’égard de cette exceptionnelle base en histoire de l’art conçue par Daniel Marx et Emile Kren et accessible, pour l’instant, gratuitement… - http://www.wga.hu/frames-e.html?/html/ Vaudry - 28 octobre 2007 Choix de blogs (Hugo Billard,
Mary Stevens…) : http://clioweb.free.fr/dossiers/blogs.htm
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